Ecrin dans la vallée de Campan. Quelle belle journée. Et la rencontre, les belles rencontres des amis. Les amis. Les rhododendrons qui commencent de fleurir, les asphodèles. Les vautours qui tournoient là-haut.
Le tremblant ruisseau vous interpelle lui qui vient de si haut du haut depuis ses galeries de légendes d’où s’élèvent ligne à ligne les repères d’échos des parois en fracture de gel. Rien n’en peut être plus beau à cet instant, ce qui s’avance du sombre au clair en traverses jusqu’à l’horizon calfaté des brumes vivantes. La pierraille coupante surgissait des ruisselets qui se vergetaient continûment vers l’aval bruyant, là-bas où vous mettiez vos pieds dans l’eau peu profonde.