Cause efficiente
La référence de la répétition c’est le lieu. Le terme d’une aire où nous sommes dans l’enlisement dans l’adonnement sans fin (seule un deux trois quatre moins un à chaque) à notre perte profonde. Tous les jours sommes dans ce gouffre ou bien ses abords directs ses cercles alternés leurs pendants de toiles noires pour réponses toujours discontinues à nos blancs démembrements dans ces conditions notre désir de retour à la lumière est fragile effleurement de la matière doute souffle pour soustraction et teneur surprise d’interruption. Rien n’y fait, nous sommes là. Dans l’élaboration de la voix les cils vibratiles de la plainte cette tunique qui traîne de fils de soi(-) et à se pencher depuis là, pas de reflets, pas de geste à venir de l’emplacement de soi passant par là aussi pour le résumé des jours de feu mourant. Et toujours ces répétitions du corps et sa voix maintenant née de la peur du gouffre réfractée d’entre les colonnes alternées pour chaque second jeu, la coulisse en quelque sorte le redan du plateau à reconquérir.
« ― Arrête : tu cherches en vain… devant toi est l’infini… Arrête : tu cherches en vain : replie tes ailes d’aigle, ardente pensée ; jette ici, téméraire imagination, l’ancre du découragement. »
Friedrich Schiller