J’aime bien laisser un grand temps avant de procéder au développement d’une pellicule. Celle-ci date pour les premières photos de LILLE à la fin du mois d’octobre 2013. Puis une fois la révélation traitée, c’est un concentré des événements de la famille, ainsi on saute de semaines en quinzaines, voire même plusieurs mois. Puis me plait bien également cette mixité de traitements et rendus, depuis l’image mentale qui reste enfouie tant que la révélation chimique n’est pas intervenue et le va-et-vient entre la chimie du développement et la passage au numérique avec le scan des négatifs. Finalement la sortie est bien hybride, entre deux mondes. Je tiens bien à entretenir cela. Le site en étant la presque dernière étape, une façon de mise en scène pour avoir à bien garder le souvenir.