L’ortie et comment

L’ortie et comment

Elle n’existe plus elle était au bord du lu lac plat la glace a tout rangé pour la saison sous sa verrière.

Séchée en état critique brunie foulée si peu reconnaissable dans son retrait l’ortie diffère ses vies.

De lenteur noire au soir frangé la glace ne réfracte rien, sans charme elle épouse les rocs.

Rien de cette simplicité ne peut se diviser il n’est que le souffle obscurci sous la glace qui ne cherche la pleine lumière au soir mais cherche encore tardivement dans l’apparence comble.

Ortie opuscule rangée pliée d’un en trois pour une meurtrissure redite.

Cette pliure prend la parole pourtant dans une instance de nette confusion sous la gangue immobile et glacée le lac ondule et arrache ce qui a continué et qui par bref instant se donne à voir depuis l’entrouvert.

Cette levée annonce les sonnailles le poudroiement des cristaux mobiles qui ne sont que le droit fil des choses.

Sans quoi l’ortie et comment ?

 

 

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